Juste le bruit des vagues
suivi de
Prières profanes
Extrait
de Presse
Un Habitant veut s’asseoir sur un banc public, y rencontre un
Migrant. Dans une succession de monologues poétiques, ces deux
figures se reflètent, (se) parlent sans s’adresser directement,
mais communiquent quand même. Ils déploient leurs angoisses,
leurs hantises, mais aussi leurs désirs et leurs fantasmes. Au
fil des mots, ces figures subissent une transformation terrible
et irréversible.
Theatre contemporain.
Amin ERFANI
JUSTE LE BRUIT DES VAGUES Préface de Valère Novarina
ISBN 978-2-493307-05-7
112 pages 13 €
L’attraction du vide, le désir de la chute, la jouissance
ultime, insoupçonnée et sublime à la fois. Par empathie, mes
yeux évitent ceux des autres et se posent n'importe où
ailleurs, au hasard des choses. Un sac plastique accroché à
une branche d’arbre, battant dans le vent. Un grain de sable,
des mois après le naufrage, trouvé dans le pli de ma chemise.
Je viens de l’enfer.
Je cherche une porte.
Là-bas, les villes sont faites de poussière.
Il suffit d’un éternuement, un simple courant d’air, pour
soulever des ouragans et aplatir des quartiers entiers.
Je cherche une ville, de l’autre côté des vagues, faite de
béton et d’acier.
Où les sommets des tours dépassent les nuages.
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