lundi 25 juin
« Comme le vent épouse les formes de la plaine ».
La révélation du présent. C’est-à-dire ne plus jouer. Ou découvrir ce que jouer veut vraiment dire.Ne presque plus agir dans le jeu. Délivrer le texte, dans tous les sens du terme, et le mettre en relation avec le présent. Le présent et le texte, mariés ensemble, liés par toi.
Et par texte, tu n’entends pas simplement la parole, tu entends aussi le silence; le silence, la mère de ce qui est à naître, à dire.
Organiser cette rencontre en soi et hors de soi, dans l’espace, avec le public.
Le présent est comme de l’eau. Comme le courant d’une rivière. Et tu as compris assez vite qu’une part du jeu voulait figer cela. Figer dans l’ambre le présent pour lui apposer une forme.
Être à l’instar d’un arbre souple, oscillant sous le vent. C’est cette sensation que tu avais eue, physiquement, intimement, lorsque tu avais joué le spectacle les premières fois.
La révélation du présent. C’est-à-dire ne plus jouer. Ou découvrir ce que jouer veut vraiment dire.Ne presque plus agir dans le jeu. Délivrer le texte, dans tous les sens du terme, et le mettre en relation avec le présent. Le présent et le texte, mariés ensemble, liés par toi.
Et par texte, tu n’entends pas simplement la parole, tu entends aussi le silence; le silence, la mère de ce qui est à naître, à dire.
Organiser cette rencontre en soi et hors de soi, dans l’espace, avec le public.
Le présent est comme de l’eau. Comme le courant d’une rivière. Et tu as compris assez vite qu’une part du jeu voulait figer cela. Figer dans l’ambre le présent pour lui apposer une forme.
Être à l’instar d’un arbre souple, oscillant sous le vent. C’est cette sensation que tu avais eue, physiquement, intimement, lorsque tu avais joué le spectacle les premières fois.
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Travailler par le moins. Et quel retournement alors.
Là où l’on croyait s’en aller vers un désert, ce n’est que germes, semences, bruissements et vie à naître.
C’est là qu’on retrouve le jeu des enfants. Dans cet abandon. On parle d’abandon, on parle d’enfance, mais on ne se risque que rarement à l’éprouver.
Et d’ailleurs, tu comprends pourquoi.
Le plateau est un lieu tellement brut, sans possibilité d’échapper. Il faut être fou pour prendre un tel risque. Risquer l’amenuisement complet de la volonté.
Le non faire. Le non faire du jeu. Autre chose se met à guider alors.
Les spectateurs ont l’intuition de ce qui se passe lorsqu’on monte sur le plateau. Sans doute est-ce pour cela qu’ils reviennent, assister au mystère, au mystère renouvelé de la présence. À cette épiphanie possible.
Il y a un travail d’amenuisement de soi à faire pour aller vers une transparence. Une présence sans volonté. Comme un feu qui brûle en s’alimentant lui-même. Aujourd’hui tu sais ce qui alimente le feu, et pourquoi il ne cesse de brûler. Le présent.
Encore. L’infini du présent.
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Là où l’on croyait s’en aller vers un désert, ce n’est que germes, semences, bruissements et vie à naître.
C’est là qu’on retrouve le jeu des enfants. Dans cet abandon. On parle d’abandon, on parle d’enfance, mais on ne se risque que rarement à l’éprouver.
Et d’ailleurs, tu comprends pourquoi.
Le plateau est un lieu tellement brut, sans possibilité d’échapper. Il faut être fou pour prendre un tel risque. Risquer l’amenuisement complet de la volonté.
Le non faire. Le non faire du jeu. Autre chose se met à guider alors.
Les spectateurs ont l’intuition de ce qui se passe lorsqu’on monte sur le plateau. Sans doute est-ce pour cela qu’ils reviennent, assister au mystère, au mystère renouvelé de la présence. À cette épiphanie possible.
Il y a un travail d’amenuisement de soi à faire pour aller vers une transparence. Une présence sans volonté. Comme un feu qui brûle en s’alimentant lui-même. Aujourd’hui tu sais ce qui alimente le feu, et pourquoi il ne cesse de brûler. Le présent.
Encore. L’infini du présent.
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actus